L’ikejime est un ensemble de plusieurs techniques qui consiste à agir sur des points vitaux du poisson de manière à accélérer sa mort dans le but de limiter son stress et sa souffrance, tout en le saignant.
En effet, le sang est le premier élément qui se dégrade car les échanges gazeux ne se font plus en dehors de l’eau et le sang n‘est donc plus oxygéné correctement. D ’autre part les mouvements musculaires de résistance vont laisser accumuler beaucoup de toxines et de déchets produits par le corps du poisson par le stress de la mise à mort.
Cela peut paraître barbare, mais c’est la manière la plus douce pour qu’un animal passe de l’état d’être vivant à nourriture. En Europe, il est reconnu depuis peu que les poissons souffrent autant que les autres animaux.
Pour appliquer la technique appelée "nojime", il suffit de plonger le poisson dans de l’eau mélangée à beaucoup de glace et de faire des points de saignées.
Le froid excessif ainsi que la perte de sang vont permettre au poisson de perdre conscience et de mourir rapidement.
Cette technique est applicable aux poissons pélagiques tels que les maquereaux, chinchards…
Elle ne nécessite aucun outils, juste un récipient d’eau de mer pour saigner le poisson, en ayant au préalable fait une manipulation sur le poisson
Le passage de l’être vivant à de la nourriture doit se faire le plus rapidement possible. Pour ce faire on agit directement sur le cerveau de manière à détruire la conscience de l’animal, toute opération ultérieure ne provoquera plus aucune souffrance.
Si l’animal reste conscient longtemps lors de son abattage, la souffrance va entraîner des réactions qui vont produire des réflexes de résistance, toute action produira une contre-réaction qui sera néfaste au bon déroulement de l’opération, engendrera un stress et des mouvements qui vont produire des toxines qui s’accumuleront dans le corps du poisson.
Le sang est la première matière à subir des transformations, dès l’arrêt de l’oxygénation.
Le sang sert également à transporter les déchets des muscles en vue de leurs traitements par leur organisme et ils vont donc s’y accumuler à de fortes concentrations.
On y trouve également pléthore de bactéries qui vont se multiplier rapidement.
Cette étape supplémentaire est assez contemporaine car elle est utilisée depuis seulement 20 ou 30 ans.
C’est aujourd’hui la technique la plus aboutie pour améliorer la conservation du poisson.
Elle consiste à associer à l’ikejime la destruction du système nerveux par destruction de la moelle épinière, ce qui neutralise les signaux chimiques de la mort et retardé notablement la putréfaction du corps.
Après avoir déterminé avec précision l’entrée du canal médullaire, on y insère une tige en faisant des à-coups sur toute la longueur et ce jusqu’à son extrémité.
Suivant les spécificités du poisson auquel on doit ôter la vie, ou par mesure de sécurité pour certaines espèces venimeuses qui peuvent provoquer de terribles blessures à cause de leurs dents acérées, il est possible de pratiquer une incision de manière à couper la colonne vertébrale, ce qui va interrompre l’influx nerveux de la moelle épinière et provoquer une hémorragie qui permettra d‘évacuer le sang de l’animal.
Grâce à l’ouverture ainsi pratiquée sur le canal médullaire, on peut également procéder à la destruction de la moelle épinière comme le Shinkeijime.
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